La crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19 a métamorphosé les habitudes de travail des entreprises et des Français. Après plusieurs épisodes de confinement pendant lesquels le télétravail est devenu la norme pour de nombreux salariés, on assiste aujourd’hui à l’essor d’un nouveau mode de fonctionnement : celui du travail hybride, qui associe bureau et distanciel.
De ces nouveaux usages, découlent de nombreux avantages pour les salariés comme pour les chefs d’entreprises. En parallèle, ils impliquent également de nouveaux défis à relever pour les dirigeants s’ils veulent réussir leur transition vers la gestion hybride des temps de travail. On fait le point dans cet article.
Les bénéfices du travail hybride
Réduction de l’impact carbone, meilleur équilibre vie privée et vie professionnelle, amélioration de la productivité… les impacts du modèle hybride au sein de l’entreprise sont multiples.
Côté chiffres : selon le Baromètre Télétravail et Organisations hybrides 2022 de Malakoff Humanis1, à fin 2021, près de 40 % des salariés du secteur privé pratiquaient le télétravail en moyenne 2 jours par semaine. Ils étaient 30 % fin 2019. Un pourcentage qui devrait continuer à progresser étant donné que près de la moitié des salariés affichent une préférence claire pour le travail en mode hybride. Leurs motivations :
- la flexibilité (à 86 %),
- la diminution de la fatigue physique (85 %),
- l’amélioration du bien-être et de la santé (82 %),
- et une plus grande efficacité dans le travail (80 %).
Même tendance du côté des dirigeants. 84 % d’entre eux souhaitent déployer le travail hybride au sein de leur entreprise. Dans le top 5 des raisons qui les poussent à s’engager dans cette pratique, ils avancent le fait de pouvoir :
- répondre à une demande sociale (81 %),
- améliorer la productivité de leurs collaborateurs (69 %)
- et renouveler les pratiques managériales (67 %).
Viennent ensuite :
- l’attraction et la fidélisation des talents (64 %),
- ainsi que la diminution de l’absentéisme (60 %).
Modèle de travail hybride : les défis à relever pour les entreprises
Mise en place dans l’urgence au début de la crise sanitaire, la pratique du télétravail s’est ensuite – et depuis lors – démocratisée dans de nombreuses entreprises. L’organisation des modes de travail est entrée dans une nouvelle ère à laquelle est venue s’ajouter la nécessaire restructuration des systèmes informatiques au sein des entreprises.
Car pour optimiser les performances et les bénéfices de leur stratégie d’hybridation, les chefs d’entreprise doivent relever 2 défis majeurs : faciliter la collaboration à distance et renforcer la cybersécurité.
Défi n°1 : fluidifier la collaboration entre les équipes (et les clients)
Matériel informatique, téléphonie, logiciels métiers, système de stockage… Les outils de travail doivent être repensés dans leur intégralité pour permettre aux équipes de communiquer et de collaborer facilement, quel que soit leur lieu de travail : au bureau, à domicile et même en déplacement (rendez-vous client, temps partagé entre les différents sites de l’entreprise…).
Conçues à partir des technologies Cloud et VoIP, les solutions de télécommunication unifiées dématérialisent la téléphonie fixe et regroupent, en une seule interface, plusieurs outils de communication et de collaboration :
- standard de téléphonie virtuelle,
- messagerie d’équipe,
- système de visioconférence,
- stockage et partage de documents et d’informations.
Résultat : ces solutions toutes-en-un permettent de gagner en productivité et en efficacité dans la gestion du travail au quotidien.
Défi n°2 : renforcer la sécurité dans les échanges de données
2e enjeu soulevé par l’essor du télétravail et du travail hybride : la cybersécurité. Car si les outils de communications unifiées permettent de fluidifier les échanges entre les collaborateurs, ils augmentent, aussi, les risques de vulnérabilité des entreprises en matière de cyberattaques.
La preuve en est : le nombre d’attaques informatiques, en constante progression depuis de nombreuses années, a véritablement explosé depuis 2020. En France, plus d’une entreprise sur deux a déclaré avoir subi entre 1 et 3 cyberattaques réussies en 2021, selon le baromètre annuel du Cesin2.
Parmi les risques majeurs, on retiendra la contamination du système informatique de l’entreprise par le biais d’une faille de sécurité de l’ordinateur utilisé par l’employé ainsi que la fuite ou la perte de données.
Pour limiter les risques, les solutions de télécommunications unifiées doivent alors être déployées au cœur d’un système de sécurisation avancée :
- mise à disposition des collaborateurs de matériel informatique mobile dédié,
- mise en place d’un réseau VPN privé et unifié accessible à distance,
- conception d’une infrastructure redondante,
- intégration d’un système de protection par firewall,
- implémentation de solutions de filtrage antispam et antivirus.
Résultat : avec un système de sécurisation et de protection complet, les interconnexions entre les collaborateurs et les échanges de données sont chiffrés de bout en bout, et les risques de vulnérabilité diminuent.
Quel que soit le contexte de l’entreprise, la stratégie d’hybridation doit être déployée avec des outils adaptés et performants pour optimiser ses performances et ses bénéfices.
